L’agent de tri assure un tri manuel des déchets, principalement constitués de papier et de carton. Il est capable de séparer le papier en 7 types de qualité. Il affecte les déchets provenant des entreprises tertiaires dans des bennes et contenants adaptés. Un métier porteur de sens, qui exige concentration, rigueur et dextérité.
Identifier les déchets et matériaux à trier.
Trier les déchets de papier et de carton selon trois catégories (les belles sortes, les moyennes sortes et les basses sortes).
Affecter les déchets dans des bennes adaptées selon leur catégorie, leur nature et leur qualité.
Isoler les déchets valorisables des déchets non valorisables.
Assurer la surveillance de la chaîne de tri et prévenir sa hiérarchie de tout dysfonctionnement.
Le tri des matériaux exige une attention minutieuse aux détails pour identifier correctement les différents types de papier et de carton.
Le tri des matériaux se fait à plusieurs : savoir communiquer avec les autres, maintenir une bonne ambiance et soutenir ses collègues sont des compétences précieuses pour la qualité du tri et les conditions de travail.
La capacité à trier rapidement, avec patience et résilience, tout en gardant une précision élevée permet d’optimiser le flux de travail.
Sensibilisés à l’impact écologique de leur travail, les agents de tri sont davantage vigilants et respectent scrupuleusement les consignes de tri.
Je trie les déchets qui ont été collectés chez les clients : ils sont basculés sur une grande table et on les répartit dans des bacs. La plupart du temps, ce sont des papiers et des cartons. Pour les papiers, on sépare les papiers de couleurs des papiers blancs. Les papiers blancs ont plus de valeur. On enlève également les déchets qui n’ont pas été bien triés et qui ne sont pas recyclables comme les gobelets, les emballages plastiques. Parfois, il y a des livres aussi, et on les dépose dans un bac à part.
Non, on trie toujours par équipe de 4. Et les équipes tournent, ça change à chaque fois.
Ça va faire bientôt 8 mois (en octobre 2024 ndlr). Avant ça, j’ai travaillé 41 ans dans une imprimerie, puis j’ai été licencié quand elle a fermé. À 59 ans, c’est compliqué de se retrouver au chômage, mais heureusement on m’a trouvé cette entreprise assez vite.
Que ça avait beaucoup de sens. Moi qui vient du milieu de l’imprimerie, un secteur en crise, ça a du sens de travailler dans le recyclage, pour revaloriser tout ce qu’on produit… Je suis content. Content de me lever le matin pour travailler ici, et c’est vraiment un choix, parce que je gagnais plus d’argent en restant au chômage. Mais c’est important de se lever le matin et d’aller bosser.
Ah elle est bonne ! Franchement j’étais surpris parce que dans mon ancien boulot, c’était pas tout à fait pareil, on se tirait plus la bourre qu’autre chose. Oui, je suis surpris, parce que moi j’ai connu qu’une entreprise, donc je ne connaissais pas autre chose. Ici, les gens sont bien, les chefs aussi, tout le monde. Ils essayent vraiment de vous comprendre. Si vous n’êtes pas bien à un poste, ils trouvent des solutions.
Ah c’est pas facile, c’est sûr, mais c’est moins stressant. Avant, j’étais responsable de mon tirage, si ça n’allait pas, j’étais le seul responsable, c’était la perte complète du papier. Et puis je faisais les 3 8 (travail posté, ndlr), 52 à 54 heures par semaine, la nuit, les week-ends… Franchement, passé 50 balais, c’est compliqué. Ici, le rythme de vie est complètement différent. À 16h, on rentre chez soi.
Ah oui, d’être là-dedans maintenant, ça fait réfléchir. On fait beaucoup plus gaffe à nos déchets. Quand je repense à mon ancien métier… On travaillait pour des distributeurs de bouteilles d’eau, fallait voir le nombre d’étiquettes à imprimer tous les jours. Ça défilait. Maintenant, ils font des choses pour les bouteilles, ils ont fixé les bouchons pour éviter que ça traîne dans la nature. Et il y a encore plein de choses à faire ! Avec les pots de yaourt par exemple, ça pourrait être en verre, et c’est recyclable à l’infini.