De la camionnette orange aux 50 sites implantés sur tout le territoire, ELISE a bâti un réseau engagé unique en son genre.
Une aventure humaine, sociale et écologique… résumée ici en quelques lignes.
Naissance de l'association ELISE
Cap des 15 collaborateurs
Premières entreprises franchisées
Cap des 1000 collaborateurs
L’aventure ELISE naît dans les années 90 d’une idée simple mais audacieuse pour l’époque : participer à la protection de l’environnement tout en aidant des gens en difficulté à trouver un emploi stable et épanouissant. Après une première étude de faisabilité, les deux fondateurs d’ELISE, Alexis et Bruno, s’orientent vers la collecte des déchets papiers des entreprises.
Il faut dire qu’en 1995, un employé de bureau produit chaque année plus de 80 kilos de déchets de papier, qui finissent très majoritairement enfouis ou incinérés dans l’indifférence générale, alors qu’ils représentent une matière valorisable inouïe pour la société.
Ensemble, ils créent l’association ELISE, acronyme pour Entreprise Locale d’Insertion Au Service de l’Environnement, et l’aventure démarre pour de bon en 1997. Le plus jeune des deux fondateurs, Alexis Pelluault , qui termine à peine ses études de droit, teste l’idée sur le terrain, dans la banlieue nord de Lille. Au volant d’une vieille camionnette orange, et accompagné de jeunes en difficulté d’insertion, il démarche les entreprises, en les sensibilisant une à une au recyclage et à la préservation de l’environnement.
À l’époque, le recyclage des déchets n’en est encore qu’à ses prémisses : aucune entreprise n’est tenue de trier correctement ses déchets, encore moins de les recycler. À la maison, les Français commencent tout juste à trier eux-mêmes, ils s’y plient depuis la promulgation de la loi Royal, du 13 juillet 1992, et beaucoup sont encore sceptiques. D’ailleurs, une partie de la population ne dispose toujours pas de ces fameuses poubelles de couleur distribuées par les collectivités.
Autant dire que les choses ne s’annoncent pas faciles pour ELISE.
En 2002, l’association ELISE compte déjà une dizaine de collaborateurs, pour la plupart en réinsertion sociale.
Très vite, pourtant, le projet « prend ». Alexis le sent dans les échanges, dans les regards : l’idée parle aux gens. Recyclage, insertion, solidarité… Ce sont des sujets qui comptent, qui rassemblent, qui donnent du sens. Il comprend que le projet ELISE est au bon endroit, au bon moment. Les clients se multiplient, à la faveur de responsables engagés, et rapidement, la collecte s’étend aux cartouches d’encre, puis à d’autres types de déchets, au fil du développement des filières de recyclage.
Cinq ans après ses débuts, ELISE est un pari réussi : la petite équipe, composée à l’époque d’une dizaine de collaborateurs, a su développer un savoir-faire précieux, encore inconnu du marché, et trouver un équilibre économique autour des prestations de collecte et de la revente des déchets aux filières de recyclage. En 2001, tous ont désormais la certitude qu’il est possible d’avoir une vraie activité, viable économiquement, vertueuse vis-à-vis des gens, de l’intérêt collectif et de la planète. Mais comment étendre leur activité pour reproduire le modèle ailleurs en France alors qu’ils privilégient l’échelle locale depuis toujours et qu’elle semble indispensable à son succès ?
En 2004, ELISE tente un premier essaimage à Douai. Le projet est porté par Sophie Bayoux, qui rejoindra plus tard la direction du développement. Le modèle ELISE s’exporte via un contrat de concession de marque et de savoir-faire. L’opération est une réussite : l’esprit ELISE est intact, tandis que l’entreprise locale garde son autonomie. D’autres entreprises volontaires rejoignent alors l’aventure selon le même modèle, conscientes de l’importance croissante du recyclage et de l’inclusion pour la société.
L’introduction des Contrats Jeunes en Entreprise (CJE) vient renforcer cette dynamique. À l’époque, ces nouveaux dispositifs d’insertion, qui visent à intégrer les jeunes sans qualification ou peu qualifiés, sont le signe que la solidarité n’est pas une valeur en voie de disparition.
Comme l’association accueille de plus en plus de personnes malentendantes ou présentant un handicap, les dirigeants d’ELISE décident de créer Armelle, une deuxième structure pour favoriser l’emploi des personnes en situation de handicap. C’est la première entreprise adaptée du réseau ELISE. Pour faire simple, l’association d’insertion ELISE collecte les déchets, tandis que l’entreprise adaptée Armelle les trie dans un atelier.
En 2005, un tournant réglementaire vient conforter cette orientation : la loi pour l’égalité des droits et des chances. Elle renforce l’obligation d’emploi des personnes en situation de handicap, durcit les sanctions… mais surtout, elle ouvre de nouvelles possibilités. Les entreprises peuvent désormais remplir une partie de leur obligation en sous-traitant à des entreprises adaptées comme Armelle.
En 2010, Le Monde cite ELISE dans un article engagé.
Comme d’autres entreprises tertiaires, le journal souhaite recycler davantage de déchets de bureau et fait confiance à ELISE.
Le succès croissant d’Armelle, tiré par le recours des entreprises aux structures adaptées, dépasse bientôt l’association ELISE. Si bien que les deux structures finissent par fusionner ! De cette évolution naît alors une idée forte : créer un réseau d’entreprises d’insertion et d’entreprises adaptées, unies par les mêmes valeurs et un fonctionnement commun.
C’est ainsi qu’en 2011, le réseau ELISE devient un réseau national de franchises. Ce nouveau régime juridique est plus adapté aux problématiques de chaque entreprise partenaire, qui dispose désormais de droits et de devoirs à l’égard de la marque ELISE.
Le Groupe ELISE, chargé de coordonner les entreprises franchisées, naît dans la foulée.
Pour consolider ce modèle hybride, ELISE s’entoure de partenaires solides et engagés, comme Veolia ou Paprec.
La réorganisation arrive à point nommé. En 2015, la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) rebat les cartes : les entreprises tertiaires ont désormais l’obligation de trier et de collecter leurs déchets de bureau. Ce n’est plus juste une affaire d’engagement ou de bonne volonté. Et pour ELISE, ça change tout ! La demande s’accélère, et le réseau est prêt à y répondre.
Comme Julien Hauchecorne, directeur d’exploitation d’ELISE Lille, ou Sophie Bayoux, directrice Générale du Groupe ELISE.
Elle compte aujourd’hui 57 salariés, dont 42 en situation de handicap et/ou en difficulté d’insertion.
À partir de 2016, l’obligation de tri du papier, des métaux, des plastiques, du verre et du bois touche progressivement les entreprises, selon leur taille. Puis à partir de 2018, toutes les entreprises de plus de 20 salariés sont concernées. C’est le fameux décret 5 flux.
Mais les choses ne s’arrêtent pas là : en 2024, un nouvel ajustement est opéré, avec l’intégration des déchets organiques (les biodéchets), des déchets de plâtre et des déchets de fraction minérale. Puis, en 2025, c’est au tour du textile ! Une petite victoire pour la planète, mais aussi pour celles et ceux qui se battent depuis tant d’années pour faire avancer la cause !
Toutes les personnes passées par ELISE au cours des 30 dernières années ont contribué, de près ou de loin, à transformer ce qui n’était qu’un pari audacieux en un vaste réseau de solidarité, dévoué depuis toujours à la construction d’un monde plus équitable, plus serein et plus écologique. Merci à eux !
Nouvelle année, nouvelle identité, nouvelles initiatives…
Comme le petit bonhomme d’ELISE, protégeons nous aussi la planète !
Ensemble, faisons de 2013 une année pleine d’initiatives !
En 2014, travaillons tous ensemble pour une Planète durable
Continuons à développer localement l’emploi et à préserver notre environnement
ELISE au bureau avec tous les jours !
En 2017, ELISE fête ses 20 ans et vous remercie de votre confiance !
Une année pleine de prospérité, amour, rire, amitié, bonheur, partage…
Un petit tri pour l’homme, un grand pas pour l’humanité
Avec ELISE en 2020, devenez un super héros du recyclage !
Une année épanouissante en mode ELISE
L’alliée parfaite pour vos déchets
Avec plus de 1 000 collaborateurs engagés et plus de 20 000 clients accompagnés partout sur le territoire, ELISE est aujourd’hui l’un des plus grands réseaux de l’économie sociale, solidaire et écologique en France.